L'auteur Montréalais

LE COEUR BRISE

Le coeur brisé
à l'abandon
dans les talons
pas comme un étalon

Je l'ai quand les choses viennent de moi-même.
Je l'ai parce que je t'aime.
Je donne, je n'ai plus rien
là rien.

Des heures j'ai sonné le gay
en tout les demi-heure
Je veux l'avoir pour une fin
ne serais-ce que pour le bonheur
le bonheur des heures
qui nous serrite
pour quel nous recrute

TU T'EN VA AU SOLEIL

Tu t'en vas au soleil
sur la corbeille
je veille
jusqu'à temps que tu en fasses du pareil.

Tu t'en vas au soleil
et les abeilles
cherchent le pollen
pour l'avaler dans leurs veines.

Tu marches toujours loin de l'ombre
dans la gloire de tes vêtements
que tu as payé cher pour ne pas être sombre
chez le marchand.

Tu t'en vas au soleil
et moi je m'en va a l'ombre.
Tu travailles fort et tu n'a pas tons
Voici le double de ta paye 
moi je balaye
ma maison une fois par semaine
et j'ai de la peine.

Tu t'en vas au soleil.
Comment se fait-il que tout pense?
Je n'ai jamais la chance de rentrer en France 
que pour 10 minutes et sur ma vie je veille.

Tu t'en vas au soleil
quand tout s'achève.
Moi, j'y pense et je crève.
Toi, tu es sans pareil.

FAIS CE QUE TU AIMES

Fais ce que tu aimes.
J'aime tout ce que tu aimes.
Tu m'entraînes dans mes peines,
quand je n'ai plus de veine.

Fais ce que tu aimes.
Pour toi il n'y a pas de problèmes.
Tu as fait tes jours de carèmes,
maintenant à l'année prochaine.

Fais tout ce que tu aimes
et donnes-moi de la peine
à tous les coins de rue
quand je marche perdu

Fais tout ce que tu aimes
et si quelqu'un t'entraîne
loin de ma vue
je ne serev pur delir

Fais tout ce que tu aimes
mais donne moi la chance
de rester en France
pour le reste de mes jours 
si tu continue ton parcours.

LES BONNES INTENTIONS

Ah les bonnes intentions
quand on leur porte pas attention
se ruent dans les rues perdues
insalubres.

Ah les bonnes intentions
quand on les mets pas dans notre pantalon
s'en vont retrouver les étés du sud
et ça devient un peu plus rude.

Quand on n'a pas la chance
d'être venu au monde
avec des parents avertis

Quand notre gîte imaginaire nous quitte.
Quand on prend la fuite.
Quand on se sent pervers.
Quand on se sent à lever de tous bannis.
Quand le dégoût nous poigne.
Quand on devient en rogne.
Quand on se sent maudis.

Ah les bonnes intentions,
on en a pas la solution.
Quand on se lève le matin,
et pour un peu de pain.

Quand tout croule.
Quand tout roule dans l'ombre.
On se défoule
sur la foule.

On veut accrocher un sourire.
Mais c'est pareil partout.
Tout s'accroît
avec notre proie
qu'on veut meilleure.
Elle devient floue.

Ma liste de liens

Recueil de poèmes: L'auteur Montréalais (suite)