Le retour Florida State vers Province de Québec en autobus publique

J'arrive à la station d'autobus Greyhound de Fort Lauderdale en Floride a 21h20 un 8 décembre 2008 pour prendre l'autobus de 22h20 qui va a New York dans l'intention de me rendre à Montréal en plus ou moins 42 heures d'horaires prévu. Je passe à la caisse pour enregistrer mon billet de départ que j'ai déjà en ma possession depuis deux mois et que j'avais payé 175$ CDN un prix d'entente qui est réajusté régulièrement par le council board du siège social. Au comptoir, je déclare deux valises et un sac à main en guise de lunch et d'agenda. Mes baggages sont pesés, j'ai un vieux ordinateur dans mon baggage qui fait un contrepoids trop élevé, j'ai 70 livres de baggage, je dois payer un minus 10$ U.S. de surpoids pour cette fois-ci. Moi-même tout habillé et les poches pleines, je pèse présentement un maximum de 180 livres tout court mais je ne suis pas pesé pour la circonstance très honorable.

Je m'asseois, et accompagné de ma suite qui m'a reconduit à cette station nous écoutons au loin au plafond une télé avec écran plat faire les nouvelles du câble télé sur les histoires des premiers pas du président Obama et d'autres nouvelles chaudes, qui reprennent et reprennent toujours le même scénario. Nous rigolons un peu à trois et en même temps nous souhaitons les voeux les plus sincères pour les quatre prochains mois. Puis ma suite me quitte et je me retrouve seul devant cette télé, laissé un peu à moi-même devant mon destin immédiat. J'ai une petite demi-heure pour réfléchir à ma situation réelle. Puis la foule s'active et va se placer en ligne devant une porte pour attendre l'arrivée de l'autobus. Je vais rejoindre le groupe, qui devient mon groupe et dont je devrai suivre jusqu'à ce que tous les participants m'abandonnent pour leurs destinations et que moi je suive mon chemin dans ce sentier urbain jusqu'à ma destination. J'ai un peu de difficulté à me déplacer jusqu'à ce que je suive la foule qui mène à l'autobus. Le chauffeur vérifie mon billet, donne l'autorisation de passage, le porteur de baggage saisit mes deux valises et les places dans la soute de baggage puis je monte à bord de l'autobus et je vais me choisir un siège restant. Je suis dans l'autobus 2904 et je choisis le siège 29-30 déjà à demi utilisé par un jeune homme. Puis l'autobus s'emplit presque et nous quittons lentement le terminus Fort Lauderdale en direction nord pour terminus New York.

L'autobus fait quelques arrêts rapides locaux dont un pour ramasser des voyageurs provenant des trains, puis à West Palm Beach l'autobus s'emplit et à Fort Pierce on s'arrête pour une demi heure de lunch à un restaurant de fast food recommandé par la compagnie d'autobus. Nous repartons par une autoroute dont il faut payer un tarif pour y circuler en direction d'Orlando. Nous passons le 9 décembre à 0h00 sur cette route. L'autoroute est un bout d'express, lorsqu'on arrive au bout en zone Orlando, il y a quelques arrêts locaux avant le terminus d'Orlando. Puis on arrive à Orlando à 2h45 le 9 décembre 2008.

Ma sensation pour la température pour les cinq premières heures était la suivante. Lorsque je suis parti, il faisait un peu trop chaud mais j'étais juste bien sur air climatisée, ensuite en entrant dans l'autobus, entre Fort Lauderdale et Fort Pierce il faisait un peu trop chaud même avec l'air climatisée dans l'autobus. A partir de Fort Pierce jusqu'à Orlando, l'air climatisée était un peu de trop pour être très bien confortable mais le chauffeur s'affairait à la supprimer progressivement ce qui faisait qu'on était malgré tout toujous très confortable. Arrivé à Orlando, j'étais juste bien dans ma peau, ni trop chaud ni trop froid et habillé encore en vêtements d'été.

Je m'asseois sur un banc public au terminus de Orlando. J'ai une demi-heure officiellement devant moi. J'attend l'autobus 2904 pour prendre le siège 29-30 avec un reboard pass numéro 434 et qui va arriver à la gate numéro 9. Dans le terminus, c'est le même jeu qu'à Fort Lauderdale sauf que cette fois mes baggages sont déjà sécurisées dans la soute de l'autobus. Ayant les mains libres, j'en profite pour manger mon lunch en calculant mes portions pour les prochaines 36 heures. J'écoute le même type de télé, le même type d'émission au même type de poste et toujours les mêmes types d'annonces qui repassent et repassent toujours au même type de rythme. Et l'histoire que nous écoutons n'avance pas plus vite que nous mêmes n'avançons dans cette histoire de voyage.

À 3h15 le reboarding commence, je prépare mon départ de Orlando en entrant dans l'autobus au reboarding. Mon voisin de siège n'est pas revenu, il laisse la place vacante. L'autobus prend du retard avant de repartir et il s'écoule plus de une heure. D'abord il y a trop de passager pour une seule autobus alors le chauffeur appelle une autre autobus à son secours, puis les voyageurs sont séparés en deux groupes selon leurs destinations réelles. Je demeure dans le même autobus, cette autobus qui devient pas assez occupée et qui va mettre une autre heure à attendre inutilement avant de repartir.

À 6h35 nous arrivons à Jacksonville, tous doivent sortir et un reboarding est prévu pour 8h00 et le départ prévu pour 8h10. Le terminus de Jacksonville est en chantier et toutes les portes sont ouvertes, nous sommes encore la nuit, il fait anormalement froid habillé encore seulement en vêtements d'été. Il y a encore ces deux belles télévision à écran de cristaux LCD bien synchronisées sur toujours la même histoire, soit les nouvelles USA et le président Obama, le nouveau président preacher. Nous entrons dans l'autobus à 8h00 et l'autobus est seulement à demi pleine contrairement à Orlando. Nous quittons lentement pour le nord à 8h10.

À 10h40 nous arrivons à Savannah, gate numéro 4, le chauffeur avertit que tout le monde doivent sortir, doivent descendre pour prendre une pause de 20 minutes. Contrairement à ce que j'avais pensé avant de partir, je m'étais endormi sur mon siège et assez profondément, moi qui croyais que je ne dormirais pas de la nuit. Le chauffeur en criant son message d'arrivée à Savannah ne m'avait pas totalement réveillé. Alors je ne me suis pas levé et en fait au lieu de sortir de l'autobus je suis resté dans l'autobus ni plus ni moins en prenant presque 20 minutes pour me réveiller complètement. Lorsque je me suis rendu réellement compte que je devais sortir de l'autobus, les autres voyageurs de l'autobus avaient déjà commencés à revenir et il n'y avait pas de reboarding vérifié. La vérification des billets s'est faite par l'intérieur de l'autobus après que les voyageurs soient entrés. Le chauffeur fait d'abord une vérification des billets puis va se placer à l'avant de l'autobus et il crie qu'il lui manque un billet. Alors le chauffeur revient et il fait un autre nouveau contrôle de billets. Puis il retrouve son billet chez une dame âgée fautive. Alors il grommelle la dame âgée fautive qui dit en anglais plutôt relativement cassée: Je regrette, je me suis efforcée de comprendre ce que vous disiez mais je n'avais pas compris le message alors je ne voulais pas le dire que je ne comprenais pas et j'étais gênée. Alors le chauffeur lui arrache son billet et il dit d'un ton assez sévère et assez sec: Je vous remercie pour votre honnêteté. Et on quitte Savannah, on prend un autre et un autre immense pont et la route est belle, on est le jour et il fait beau comme si tout serait à croquer.

À 11h25 on prend la sortie 8 de la 95 Nord en Caroline du Sud pour s'arrêter 25 minutes sur le trio Garage Horizon, Pizzeria Noble Roman et Holiday Inn Express Suites. Le chauffeur donne 15 à 20 minutes pour manger. Je sors de l'autobus puis je mange de mon lunch une sandwich. Je me rend compte qu'il fait un beau 70 degrés Fahrenheit dehors et ce n'est pas une chaleur qui provient du soleil mais c'est une chaleur qui provient de la terre et c'est très sain. Il y a une grosse couche de nuages mais il ne pleut pas et il fait un temps d'une douceur exquise. Puis je rentre dans l'autobus et nous quittons le terminus lentement vers le nord encore une fois vers 11h55.

À 13h30 nous arrivons à Manning en Caroline du Sud. Le prix du gaz régulier aujoud'hui tourne autour de 1.65$ US à 1.70$ US le gallon US, dont aujourd'hui environ 1$ US = 1.30$ CDN et 1 gallon US = 3,78 litres. C'est un prix plancher exceptionnel même avec l'explication de la crise et de la chute de prix depuis trois mois. En même temps il me prend une envie d'aller à la toilette d'une vive intensité et il ne resque que quelques minutes avant le départ de l'autobus. Me voilà comme un chien qui fauche son maître à la recherche de la toilette dans l'énorme magasin où je fais le tour une deuxième fois en courant avant de trouver la bonne place. Puis je trouve la toilette et bien rapidement pressé je fais mes besoins essenciel mais j'entend tu pas l'appel d'urgence de retourner à l'autobus alors encore crampé en deux sur la bol de toilette et j'arrive pas à me torcher. Je retourne en courant à l'autobus un papier de toilette collé entre les deux fesses, plusieurs personnes criant après moi provenant de toutes les directions pour revenir l'avant-dernier et moins de 3 minutes avant le départ. C'était encore assez beau mais cela commençait à être frais autour de 60 à 65 degrés Fahrenheit. Nous sommes dans le meilleur de la journée sachant que l'automne est à nos aguets sur mon sentier urbain bien précis. L'autobus repart lentement vers le nord à 13h45.

Sur le chemin, je m'amuse à observer le prix anormalement bas du prix du gaz où malgré cela tout semble normal et tranquille. Le prix du gaz régulier à une place à un Pilot environ 13 milles au sud de South of the Border en Caroline du Sud aujourd'hui est annoncé à 1.574$ US le gallon US. Je vois même un très petit garage pas du tout achalandé mais il faudrait presque une lunette d'approche pour le voir très bien annoncer le gaz régulier à 1.46$ US le gallon US, mais vraiment on vient de bien passer le plus bas de toute mon voyage. Ensuite il y a un autre qui annonce le gaz régulier à 1.519 US le gallon US et ici je note le diesel est à 2.379 $ US le gallon US un garage nommé Hess. Et j'arrête de noter sur ce petit jeu car le prix remonte tout le reste du voyage. Je suis plutôt attiré par un nouveau facteur intéressant. Il commence à y avoir de la petite pluie passagère durant le voyage.

Puis nous arrivons à Fayetteville en Caroline du Nord à 16h10. Je m'étais endormi à nouveau dans l'autobus et je fus réveillé par une dame de derrière moi lors de sa sortie. Elle exige que je sorte tout comme elle pour le temps d'une inspection et d'un reboarding. Je sors de l'autobus et un nouveau chauffeur me donne un reboarding pass numéro 195. Je vais à la toilette dans le terminus pour une envie normale et en même temps je vais m'enlever le papier de toilette déjà séché que je m'étais placé entre les deux fesses il y a déjà plus de deux heures. Puis je vais pour m'asseoir dans le terminus et je me fais intercepter par une jeune dame qui me prend sur le fait dans un jeu de questions et réponses en anglais pour me mendier un dollar US. Alors j'accepte la défaite et lui fais ce don de un dollar US dont elle n'agit que pour obtenir. Et je me précipite sur un banc publique pour regarder et écouter ces fameuses télévisions à écran plat qui ne diffusent que les mêmes messages qui évoluent avec une lenteur exceptionnelle. C'est toujours l'histoire du Président Obama qui domine la situation sur les ondes. Puis la file d'attente pour le reboarding commence. J'attend l'autobus 2904 pour prendre le siège 29-30 avec un reboard pass numéro 195 et qui va arriver à 16h50 et qui va partir à 17h00. La file d'attente est un peu longue et cette fois-ci l'autobus est pleine et il y a un autre jeune homme qui s'asseois à côté de moi. Il s'avérera à être très silencieux et il est un hispanique pour New York qui demeurera à mes côtés jusqu'à destination. Le jour se couche sur Fayetteville et il n'y a plus de pluie et c'est encore exceptionellement doux entre 60 et 65 degrés Fahrenheit.

Raleigh en Caroline du Nord de 18h20 à 18h40 autobus 2904 siège 29-30. On arrête pour 10 minutes et on n'est pas obligé de sortir. Pour la première fois du voyage, je décide d'aller uriner dans la toilette chimique de l'autobus au lieu de sortir. Je désire m'écoeurer autrement. Quelques passagers ne reviennent pas mais l'autobus demeure encore assez lourdement chargée. Et nous repartons alors que la nuit recommence à peine à 18h40.

Richmond en Virginie à 21h35 autobus 2904 siège 29-30 avec un reboard pass numéro 195. Prétendûment 20 minutes. Le chauffeur donne l'ordre à tous ceux qui ne reviendront pas dans l'autobus de toute prendre leurs affaires. Dans le terminus, je me fixe sur une télévision et j'attend le rappel assez somnolent. Nous entrons dans l'autobus à 21h55 et à 22h05 nous quittons lentement dans la nuit vers le nord. L'autobus roule maintenant dans la nuit à la vitesse maximale permise. Nous passons le 10 décembre à 0h00 sur cette route. Nous sommes en mesure d'observer à peine une myriade de lumières blanches incandescentes pouvant représenter n'importe quoi qu'il est presque impossible de distinguer.

Baltimore au Maryland au Travel Plaza de 0h50 à 1h10. Je vais juste à la toilette publique de l'hôtel pour uriner et je reviens rapidement à ma place. Je connais l'endroit de jour où j'ai déjà pris plusieurs photos. J'ai observé le comptoir Greyhound Peter Pan du Travel Plaza durant des minutes d'intenses activités, j'ai vu les arcades assez nombreuses sur le chemin des toilettes publique, j'ai goûté à l'eau de la fontaine gratuite. Curieusement les passagers à cet endroit sont souvent friands de poulet, de chocolat, de café et de cigarettes fumées sur les ramparts d'autobus. Mais moi cette fois-ci malheureusement, je suis trop fatigué pour jouer un autre jeu que celui de ma destinée et puis nous repartons à 1h10 le 10 décembre 2008 et tout est normal. Il fait un petit 45 degrés fahrenheit à l'extérieur et l'hiver est déjà à nos aguets. L'autobus s'est déjà vidée au moins du tiers.

Le chauffeur avertit en chemin qu'il s'agit d'un voyage pour New York central terminus en direct et qu'il n'y aura pas d'arrêt avant cette destination finale. Il tente cette fois-ci de faire un voyage direct sans interruptions. Il désire arriver avant 5h00 si tout se passe bien mais il croit que s'il n'y a pas d'embouteillages il devrait arriver un 15 minutes plus rapidement. Il le souhaite hardiment. Les voyageurs répondent à ses désirs en disant si c'est possible plus vite alors vas-y en anglais. Il y a encore un peu de pluie passagère sur le chemin. Puis nous roulons sur New York city, New York Island, le tunnel Lincoln et arrivons sans aucuns retards sur notre horaire au terminus sous-terrain Greyhound porte numéro 81 à 4h40 en avance d'au moins 45 minutes sur l'horaire. Il fait 38 degrés fahrenheit à l'extérieur. Cependant cette froideur est dissimulée par le fait que nous sommes entrés sur New York en sous-terrain et à l'intérieur il fait bien chaud car c'est un endroit bien tenu et bien chauffé. Tout se passe pour le mieux, je ne lambine pas sur les ramparts pour ramasser mes deux valises que je retrouve depuis mon départ et je vais rapidement me renseigner pour aller effectuer mon transfert à bras d'homme pour un nouvel autobus sur Montréal.

New York City au New York State au terminus Greyhound de 4h40 à 8h30 autobus 6618 siège 9-10 et à la gate numéro 26 avec les billets d'autobus restants. Le chauffeur se fait l'éloge d'être arrivé bien vite cette fois-ci et il dit de prendre toutes nos affaires et s'il y a d'autres baggages, ce sera aux voyageurs d'aller les réclamer au bureau des baggages après l'ouverture des bureaux. Je ne me suis pas fait harceler. Un autre chauffeur me dit que l'autobus pour Montréal partira de la gate numéro 28 et le chemin pour s'y rendre est de prendre les corridors en haut à droite, tout droit et ensuite en bas à droite et tout droit jusqu'à la gate numéro 28. Mais il est interdit de franchir l'avant dernier corridor avant 5h10. D'abord je vais m'asseoir dans la salle d'attente des gates 80 à 85 pendant environ 15 minutes de 4h45 à 5h00 mais un jeune homme noir vient s'asseoir à mes côté et ayant placé une couverture sur ses genoux, il est en train de se masturber avec ses mains cachés sous sa couverture et il a l'air avoir souffert d'insomnie depuis quelques jours. Alors je n'insiste pas sur mes observations, je sais que je dois partir, je ramasse mes valises à nouveau et je vais me planter devant l'endroit ou on interdit le passage pour s'y rendre. Comme tout le monde, on me laisse passer à 5h15 et tout est normal. J'arrive à la gate 28 mais ce que je peux voir au mur, ce serait plutôt la gate numéro 26. Cependant j'attend sur une chaise de fortune entre les deux gates. Cette chaise est très inconfortable et je mange mon déjeuner en attendant l'autobus. Entre-temps l'autobus devrait arriver bientôt pour 7h55. Puis je vais installer mes affaires qui sont dans mes deux sacs de voyages tranportées comme valises à l'entrée de la gate numéro 26 puis je me couche par terre devant mes affaires et je m'endors. Je dors durant une bonne heure malgré que le sol soit assez frais autour de 55 degrés fahrenheit. Ensuite deux françaises arrivent et me demandent si je connais l'histoire pour Montréal en anglais. Je les avaient entendu se parler en français alors je leur répond en français. Elles arrivent toutes deux fauchées d'un voyage d'une année complète au Chili et elles ont des contacts pour l'hébergement familial à Montréal pour y avoir déjà demeuré pendant deux années. Ensuite le garde de sécurité de la gate numéro 26 arrive pour débuter sa journée de travail. Alors qu'il s'installe pour vérifier les passeports et les billets pour le Canada soit Montréal finalement, il dit que l'embarquement se fait à 8h15 et le départ se fait à 8h30 et non 7h55 car nous sommes en horaire d'hiver depuis quelques jours. Alors je lui dis que je vais aller à la toilette, je demande de surveiller mes affaires et il dit correct. Je vais à la toilette pour chier et ensuite me laver les mains et la face. Ensuite je reviens à mes baggages, je retire mon rasoir électrique et je vais me raser sur une prise de courant au mur destiné aux machines à laver les planchers sur le corridor pas loin. Puis je vais vider mon rasoir dans la poubelle la plus près et j'entend quelqu'un dire en anglais: Quand je l'ai vu, j'aurais dû faire une plainte en appelant 411 mais maintenant c'est trop tard en riant. Il disait cela parce que je m'étais rasé en publique et j'avais vidé mon rasoir dans une poubelle publique. Puis ensuite je n'ai plus envie et je suis rasé alors je retourne attendre l'autobus. D'autres voyageurs arrivent et on s'enregistre en présentant nos passeports et nos billets et nous entrons à bord de l'autobus. Tout est correct, j'entre dans l'autobus bien content et nous sommes partis bien vite après être entrés dans l'autobus. Il n'y a pas plus de 18 passagers à bord et beaucoup sont des femmes seules. Lorsque nous sortons du tunnel de New York City en New York State, il y a déjà toute une embouteillage en sens inverse pour l'entrée et principalement des camions de livraison de pain frais et de lait frais et il est 8h35. Et le temps passe à la violente pluie dehors. La température continue de baisser et nous passons de 38 à 35 degrés fahrenheit. Je m'endors dans l'autobus et je me réveille avec une envie d'uriner assez forte. Alors je vais uriner dans la toilette de l'autobus en mobilité. Je ressors et tout agité par la circonstance comme à l'habitude. Le chemin se continue, l'autoroute nous fait entrer en forêt de conifères qui est très belle et ensuite nous revoyons les lueurs de la ville et nous arrivons à Albany au New York.

Albany au New York entre 11h20 et 12h00 autobus numéro 6618 siège numéro 9-10 avec un reboarding pass numéro 412 et à la gate numéro 9. Le départ est prévu pour 11h45 mais le véritable départ ne sera qu'à 12h00. Je sors de l'autobus pour aller à la toilette mais je réclame au baggagiste de me remettre la plus petite de mes deux valises insérées dans la soute de baggage. Il accepte volontiers de me remettre ma petite valise que je prend et que j'emporte avec moi pour aller à la toilette. Je vais à la toilette pour chier et ensuite je vais changer mon pantalon d'habit pour un pantalon en jeans. J'avais demandé de reprendre ma petite valise de la soute de baggages justement pour changer de pantalons. Il faisait froid dans l'autobus alors j'ai ressenti un léger malaise aux jambes. Puis on revient dans l'autobus et je conserve ma petite valise pour entrer dans l'autobus. J'ai ma petite valise et mon sac à lunch et à agenda en mains. Alors nous repartons et tout est normal, la température joue entre 35 et 40 degrés fahrenheit dehors grâce à un réchauffement sur les heures du jour et une pluie intermittente. Chemin faisant, j'ajoute à ma tenue vestimentaire le port d'un chandail chaud par-dessus mon habit. Je mange encore un diner de mon sac à lunch et puis je commence à jouer avec mon GPS Explorist 100 + que je réussis à faire fonctionner et dont je crois que les batteries dureront jusqu'à la fin du voyage.

À Saratoga Spring au New York à 13h00 autobus 6618, il y a quelques personnes qui quittent l'autobus mais personne d'autres ne rentrent et nous repartons normalement en cinq minutes et pas plus à 13h05.

Puis nous continuons sur la route et c'est de plus en plus sombre. C'est tellement sombre qu'il est à peine 13h20 et nous croirerions qu'il est 16h00. Il tombe encore des gouttes de pluie dehors et la température présentement tourne autour de 40 degrés fahrenheit. Les feuilles des arbres des forêts longeant les routes ne sont pas encore toutes tombées mais il n'en reste plus beaucoup. En fait il en reste de moins en moins encore dans les arbres des feuillus. Nous sommes maintenant à 250 kilomètres de notre destination. Nous sommes à 43º16.652' Nord , 73º40.814' Ouest et à 371 pieds d'altitude avec une précision de 20 à 40 pieds WAAS au GPS.

À Glenns Falls au New York à 13h30 autobus 6618, il y a quelques personnes qui quittent l'autobus mais personne d'autres ne rentrent et nous repartons normalement en cinq minutes det pas plus à 13h35.

On s'est fait offrir un tour de ville assez intéressant malgré tout. Glenns Falls est une belle petite ville où tout est normal. Il y a quelques maisons antiques à vendre sur les petites rues. Chez Chapman le gaz régulier avec service se vend 1.90$ US le gallon US tandis que chez son concurrent un self service le gaz régulier sans service se vend 1.82$ US le gallon US. Puis nous quittons la ville pour l'autoroute du nord dans la grisaille. Les véhicules roulent déjà les phares allumés.

Je vois la première neige de jour de l'année à North Creek au New York à 43º29.523' Nord , 73º44.942' Ouest et à 780 pieds d'altitude. Sur un sommet de montagne locale alors que le spectacle a commencé quand j'avais les yeux tournés vers un morceau de gâteau dans l'autobus. Il y a un lac qui commence à être gelé en surface à 845 pieds d'altitude à 123 milles américains au sud de Montréal. À Ticonderoga Ferry et à l'intersection des autoroutes numéros 74 et 87, nous sommes à 70 milles américains au sud de la ville de Plattsburgh. Il y a des belles petites montagnes sauvages qui pourraient toutes devenir des belles petites stations de ski alpin le long de l'autoroute 87 sur le côté ouest entre 50 et 70 milles américains au sud de la ville de Plattsburgh. Il y a le rest area de Keene Valley en New York et Lake Placid qui est bien entendu l'endroit le plus connu internationalement juste à côté et tout près au nord. À 14h45 nous observons la présence d'un gros brouillard pesant sur la route et nous sommes à 160 kilomètres au sud de notre destination. On aperçoit que cela tombe en neige dès à présent pour la première fois de l'année à Essex-Ferry, Westport et Elizabethtown en New York. Il y a quelques surprenantes descentes et remontées altitudimétrique car nous passons de 230 à 130 puis de 130 à 190 puis de 190 à 120 mètres d'altitude en quelques minutes synchro sur la route qui nous mène à Au Sable Fork en New York. Nous sommes à 80 milles américains de Montréal et il n'y a presque plus de neige à nouveau, soit à cause d'un dernier sursis altitudimétrique reliée à l'heure et à la date précise où nous y passons.

À Plattsburgh en New York à 15h20, le chauffeur arrive à pas de tortue sur le stationnement du terminus de campagne et il y a trois dernières personnes qui descendent de l'autobus et personne ne remontent. L'autobus repart immédiatement à 15h25 et il ne reste que sept personnes à bord dont cinq femmes, deux françaises, deux haïtiennes et une québécoise et deux hommes dont un seul québécois soit moi. Nous quittons Plattsburgh par la sortie 37 nord de l'autoroute 87 et le temps s'est éclairci un peu. Nous sommes à 37 milles américains de la frontière canadienne de Lacolle. Les derniers 37 milles si on a vu une chose progresser, c'est on a vu progresser les stocks de belle neige blanche et nous sommes passés à 30 degrés fahrenheit dehors. Je continue encore de manger de mon lunch.

La frontière canadienne à Lacolle au Québec à 16h45 est véritablement enneigée d'un 10 centimètres de neige blanche. Le chauffeur nous demande de tous sortir de l'autobus et de nous présenter devant l'agent de douane avec tous nos baggages. Je passe le dernier de tous les sept passagers restants et tout se passe très bien. Puis nous retournons tous dans l'autobus, cette fois au passage je jette un petit objet à la poubelle et je remets mes deux valises dans la soute à baggage de l'autobus. Et nous repartons en à peine 15 minutes de délais à 17h00.

Puis le trajet se continue sur le soir. On nous souhaite la bienvenue au Canada et au Québec en français et en métrique. On a vu progresser les indications de la route en français et en métrique. À part cela on va voir arriver la zone métropolitaine de la belle province comme un coup d'épée dans l'eau surgir avec un léger smog très légèrement du style de New York City en à peine 70 minutes nous sommes arrivés à destination au terminus de Voyageur gate numéro 10 pour le dernier débarquement.

Curieux j'ai passé la nuit, j'ai passé le jour et c'est l'instant réel comme dans Lucky Luke et les Dalton's, on est certain qu'on a atteint la neige et il fait -6 degrés celcius dehors. Je téléphone ma suite pour venir me chercher. Puis une bonne heure s'écoule avant que l'ami arrive en s'excusant d'avoir tardé pour cause de tempête de neige mais accomplis son service avec un large sourire et me le fais en cadeau de Noël. Je suis revenu chez moi. MERCI !


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